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lundi 3 février 2014

Bonne surprise du week end : deux articles en ligne sur l'express, articles à la fois synthétiques et pertinents décrivant la spécificité des adultes surdoués et donnant quelques signes dans lesquels les (vous) reconnaitre...
Merci à Yvane WIART pour cet apport d'une grande justesse à la (re) connaissance du surdon chez l'adulte.

http://www.lexpress.fr/styles/psycho/comment-reconnaitre-un-adulte-surdoue_1308657.html


http://www.lexpress.fr/styles/psycho/caracteristiques-de-l-adulte-surdoue-et-si-vous-l-etiez-sans-le-savoir_1318509.html

jeudi 2 janvier 2014

Cette année, apprenez à vous connaître...

Savoir qui on est, est une entreprise complexe et qui peut prendre toute une vie.
En ce début d'année, période de prise de résolutions, je vous propose d'envisager de progresser dans cette voie.
Au cours de sa vie, on va facilement réaliser un check up chez un médecin, ou un bilan dentaire ou ophtalmologique. Au moindre bobo, une radio, un scanner peuvent être prescrits... Bien sûr ces examens sont extrêmement utiles, parfois même vitaux, et puis... en France ils sont remboursés...
La consultation d'un psychologue et/ou la réalisation d'un bilan psychologique ne font l'objet de remboursement que de la part de certaines mutuelles. Pourtant, l'utilité de ce type de démarche est réelle; nombreux sont les moments au cours d'une vie, qui peuvent justifier la consultation d'un psychologue. Ce professionnel reconnu, est là pour vous aider à vous connaitre et à gérer votre parcours personnel, relationnel et/ou professionnel. A chaque étape de la vie, la question de l'identité peut être posée et progresser sur le chemin de la connaissance de soi est le meilleur cadeau qu'on puisse se faire pour apprendre à "être soi même", puisque, comme l'écrivit Oscar Wilde, "les autres c'est déjà pris"

Eléments à propos des limites des tests de QI et de la complexité de leur interprétation:


Le surdon est un phénomène complexe, qui implique un mode de fonctionnement intellectuel, souvent associé à une certaine performance, mais aussi un langage émotionnel et un rapport au monde très spécifiques, et sources de nombreuses difficultés dans la confrontation à la norme. 
On a pris l'habitude de résumer le surdon à un résultat élevé aux tests de QI mais cela ne suffit pas à décrire cette réalité complexe. 
En effet, un QI, lorsqu'il est mesuré comme élevé ou très élevé, est un indice fiable du surdon, et permet de prouver l'existence de celui ci. Cependant, le contexte clinique est lui aussi tout à fait déterminant dans le diagnostique de ce mode de fonctionnement particulier au point qu'il puisse parfois prendre le pas sur la performance aux tests de QI.
Les valeurs ou limites matérialisées en QI, donnent une impression d'objectivité, mais cette mesure demeure imparfaite. Il convient de se rappeler que le QI n indique que l'efficience du sujet au moment du test, son niveau véritable pouvant en fait être bien au delà de ce chiffre, mais jamais en deçà. 
En effet, lorsqu'on obtient une note élevée à des épreuves de test de QI, cette note correspond, comme celle d'un grand sportif qui battrait un record, à une performance véritablement observée, la "bonne note" est donc parfaitement méritée, en revanche, de nombreux éléments peuvent contrarier la mesure d'une performance alors même qu'un potentiel réel existe ; si l'on reprend la métaphore du sportif, on comprend aisément qu'une jambe dans le plâtre puisse momentanément diminuer la performance physique, il pourra en être de même d'une épreuve personnelle ou de circonstances venant contrarier la motivation. 
Dans la mesure du QI, et à fortiori lorsqu'on envisage la mesure de l'efficience intellectuelle de sujets à haut ou très haut potentiel qui ont un rapport très particulier à leur fonctionnement intellectuel, de la même manière, diverses circonstances peuvent contrarier l'expression du potentiel sous la forme mesurable de bonnes réponses au test ;  les "mauvaises notes" ne sont pas forcément un juste reflet du potentiel, elles peuvent être la marque de difficultés momentanées ou plus durables,  face aux tests, à ce qu'ils impliquent,  et/ou la marque de difficultés psychiques conduisant à une forme d'automutilation intellectuelle (cf JC TERRASSIER).
Pourtant, "passer un test de QI" demeure une étape incontournable de la connaissance de soi lorsqu'on se reconnait déjà peu ou prou dans les descriptions qualitatives qui sont faites du fonctionnement des surdoués, mais, si des résultats très élevés montre à l'évidence un surdon, des résultats plus faibles ne sont pas forcément contradictoires avec ce surdon, c'est pourquoi il importe d'en confier l'interprétation à un psychologue formé à démêler d'éventuelles ambiguïtés et à repérer le fonctionnement de ceux que l'on appelle parfois "les zèbres" à travers l'ensemble des résultats des tests. C'est ce psychologue qui grâce à son expérience et ses capacités d'analyse saura aller au delà des chiffres pour vous aider à cerner votre propre fonctionnement intellectuel et psychologique et vous aider à identifier les points forts et les points qui peuvent être sources de difficultés.